Amiante à l’école Gabriel-Le Courtois

3 April 2017

Amiante à l’École Gabriel-Le Courtois

Le STEEQ-CSQ et la FPSS-CSQ veulent l’assurance que la sécurité des enfants et du personnel soit respectée

 

Gaspé, le lundi 3 avril 2017. – Dans le dossier de l’amiante à l’École Gabriel-Le Courtois située à Sainte-Anne-des-Monts, le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ) et la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) veulent l’assurance que les problèmes vécus lors des travaux de rénovation de mars 2015 ne se reproduisent plus.

Début du procès

Le début des audiences à la Cour du Québec, pour les plaintes reliées à ce dossier, débuteront le mardi 4 avril. Mme Fournier indique que « quatre règlements de la Loi sur la santé et la sécurité du travail n’ont pas été respectés et nous en ferons la démonstration devant le juge, nous voulons donner un message clair qu’on ne joue pas avec la sécurité des élèves et du personnel de nos établissements. On considère qu’à cet égard, la Commission scolaire des Chic-Chocs a été négligente ».

Rappelons que c’est suite à l’intervention du STEE-CSQ que la Commission scolaire des Chic-Chocs a admis que les entrepreneurs privés qui ont percé des trous dans les murs et les plafonds ont libéré de la poussière d’amiante dans l’air pendant qu’il y avait des enfants et des membres du personnel.

Amiante dans les immeubles

Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), M. Éric Pronovost, précise que « il y a encore trop d’amiante dans nos établissements qui ont été construits avant 1980. Malheureusement, on tolère encore qu’il y en ait sur certaines poutres d’acier, autour de certains tuyaux, dans certaines tuiles de plancher et dans certains murs et plafonds. Nous avons besoin d’un sérieux coup de barre du ministre de l’Éducation pour régler ce problème une fois pour toutes ».

Vétusté des établissements

Mme Fournier a été outrée lorsqu’elle a consulté le document sur la vétusté des établissements. « La Commission scolaire des Chic-Chocs récolte une moyenne décevante, avec cinq établissements qui sont en très mauvais état, 18 en mauvais état et seulement cinq qui reçoivent la note satisfaisante », dit-elle. D’ailleurs, le président de la FPSS-CSQ précise que les sommes annoncées par le ministre libéral responsable de la région de la Gaspésie pour la réfection des bâtiments sont insuffisantes. « Les besoins sont gigantesques, on a trop longtemps coupé les budgets reliés à l’éducation et c’est ce que nous obtenons. L’argent qui sera octroyée à la Commission scolaire des Chic-Chocs ne répondra pas à tous les besoins de nos milieux. J’invite le ministre à faire le tour des écoles de la région dont il est responsable pour le constater ».

À l’heure où le gouvernement annonce des investissements pour la réfection de ses écoles et centres à la grandeur de la province, M. Pronovost conclut « le gouvernement pourrait également faire de grandes économies importantes dans toutes ses commissions scolaires s’il octroyait les travaux d’entretien et de réparation au personnel de soutien, car nous coûtons de deux à trois fois moins chers que les sous-traitants et nous connaissons les particularités de nos établissements.